Le spectacle de la Nation

Dans « Le spectacle de la Nation », Pierre Piret analyse Les B@lges, pièce de JM Piemme et Paul Pourveur (2002), qui interroge le sentiment d’appartenance des spectateurs. Il montre en quoi elle constitue une allégorie de la situation politique belge, de la transformation des modalités de l’identification liée à une dérégulation de l’ordre symbolique, et les discours qui la structurent. Pour ce faire, il y étudie la question de la crise d’identification à un imaginaire partagé. Puis, il souligne, au moyen de la comparaison avec la pièce de Louvet, Conversation en Wallonie, combien elle traduit... Mehr ...

Verfasser: Piret, Pierre
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2021
Verlag/Hrsg.: ker éditions
Schlagwörter: Piemme (Jean-Marie) / Louvet (Jean) / Pourveur (Paul) / Belgique / politique / fédéralisme / histoire / mise en scène / Belgium / politics / federalism / history / theatre studies
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26941828
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://journals.openedition.org/textyles/3984

Dans « Le spectacle de la Nation », Pierre Piret analyse Les B@lges, pièce de JM Piemme et Paul Pourveur (2002), qui interroge le sentiment d’appartenance des spectateurs. Il montre en quoi elle constitue une allégorie de la situation politique belge, de la transformation des modalités de l’identification liée à une dérégulation de l’ordre symbolique, et les discours qui la structurent. Pour ce faire, il y étudie la question de la crise d’identification à un imaginaire partagé. Puis, il souligne, au moyen de la comparaison avec la pièce de Louvet, Conversation en Wallonie, combien elle traduit le passage à une Nation sans le père. Enfin, par l’analyse de la mise en scène de Dito'Dito et du Transquinquennal, il met en lumière ses motifs principaux, ceux de la disparition et des voix. ; In "Le spectacle de la Nation" (The Nation show), Pierre Piret analyses the play Les B@lges by Jean-Marie Piemme and Paul Pourveur (2002) (The B@lgians), a play that questions the spectators' feeling of belonging. The article shows in which way the play constitutes an allegory of the political context in Belgium, of how the modalities of identification have been transformed by the deregulation of the symbolic order, and of the discourses that structure it. To this end, the article examines the question of the crisis of an identification with a common imaginary. Then, by means of a comparison with Louvet's play, Conversation en Wallonie (Conversation in Wallonia), the article underlines the fact that it reflects the transition to a Nation without a Father. Lastly, through an analysis of the mise en scène by Dito'Dito and Transquinquennal, its main motifs are highlighted, those of disappearance and of voices.