Intensification et requalification des centralités pour lutter contre l’étalement urbain et la dépendance à la voiture

La Déclaration de Politique Régionale 2019 – 2024 (DPR) exprime la volonté du Gouvernement wallon de : • freiner l’étalement urbain ; • maîtriser la demande de transport ; • revitaliser les centres urbains et ruraux, notamment par une localisation adéquate des commerces, services et équipements ; • encourager la rénovation des bâtiments et améliorer l’efficacité énergétique de ceux-ci. Concernant l’étalement urbain, la DPR souligne la volonté du Gouvernement wallon d’y mettre fin à l’horizon 2050 et de poursuivre les objectifs suivants : • réduire la consommation des terres non artificialisées... Mehr ...

Verfasser: Hanin, Yves
Halleux, Jean-Marie
Bernier, Charlotte
Blain, Sophie
Boodts, Alice
Bottieau, Vincent
Croughs, Thibaut
Dawance, Bénédicte
Defer, Valentine
De Meulemeester, Stéphanie
Fettweis, Réginald
Grandjean, Martin
Hendrickx, Sébastien
Lambotte, Jean-Marc
Leclercq, Alexandre
Le Fort, Barbara
Van Ngoc, Hélène
Wilmotte, Pierre-François
Dokumenttyp: report
Erscheinungsdatum: 2021
Schlagwörter: etalement urbain / centralité / intensification / Wallonie
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26904696
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/2078.1/266361

La Déclaration de Politique Régionale 2019 – 2024 (DPR) exprime la volonté du Gouvernement wallon de : • freiner l’étalement urbain ; • maîtriser la demande de transport ; • revitaliser les centres urbains et ruraux, notamment par une localisation adéquate des commerces, services et équipements ; • encourager la rénovation des bâtiments et améliorer l’efficacité énergétique de ceux-ci. Concernant l’étalement urbain, la DPR souligne la volonté du Gouvernement wallon d’y mettre fin à l’horizon 2050 et de poursuivre les objectifs suivants : • réduire la consommation des terres non artificialisées en la plafonnant d'ici 2025 et en y mettant fin à l’horizon 2050 ; • préserver au maximum les surfaces agricoles ; • maintenir, réutiliser ou rénover le bâti existant ; • localiser au maximum les bâtiments à construire dans les tissus bâtis existants (ur-bains, ruraux ou périurbains) situés à proximité des services et transports en com-mun ; • restaurer la biodiversité. Sur la base des enseignements issus des recherches antérieures de la CPDT, il ressort que l’ensemble de ces défis ne pourra être atteint qu’en augmentant significativement l’efficacité de l’urbanisation en termes de localisation, de densité et d’intensité. Limiter l’étalement urbain au sein du territoire devrait de facto limiter : • la dépendance automobile ; • les coûts des équipements, infrastructures et services collectifs ; • la fragmentation des paysages et des biotopes, principale cause de la perte de biodi-versité sur le territoire. Il a été proposé dans le cadre de cette recherche de se focaliser sur deux leviers indispensables pour lutter contre l’étalement urbain : - Optimiser la consommation foncière. En effet, si la volonté du Gouvernement est de plafon-ner l’artificialisation des terres à l’horizon 2025 et d’y mettre fin à l’horizon 2050, il est primor-dial que les futures opérations de production de logements et de locaux d’activités à partir de terrains vierges renforcent l’intensité des centralités urbaines et villageoises et minimisent ...