La nécropole de Can Gambus-1 (Sabadell, Barcelona). Nouvelles données sur les pratiques funéraires au Néolithique moyen dans le nord-est de la péninsule ibérique.

International audience ; À la fin du Ve millénaire et au début du IVe millénaires av. J.-C., les communautés néolithiques du nord-est de la péninsule Ibérique s’installent préférentiellement dans les vallées et les plaines proches de la côte méditerranéenne et du centre de la Catalogne. Dans ces zones les conditions écologiques et le paysage permettent la pratique de l’agriculture et de l’élevage. Cependant, au-delà de l’agriculture, la forte personnalité des groupes néolithiques de cette période est avant tout fondée sur les pratiques funéraires. Le terme consacré par P. Bosch Gimpera au débu... Mehr ...

Verfasser: Roig, Jordi
Coll, Joan
Gibaja, Juan
Chambon, Philippe
Villa, Vangélis
Ruiz, Jordi
Terradas, Xavier
Subirà, M. Eulàlia
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2009
Verlag/Hrsg.: HAL CCSD
Schlagwörter: [SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26881250
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://hal.science/hal-02264044

International audience ; À la fin du Ve millénaire et au début du IVe millénaires av. J.-C., les communautés néolithiques du nord-est de la péninsule Ibérique s’installent préférentiellement dans les vallées et les plaines proches de la côte méditerranéenne et du centre de la Catalogne. Dans ces zones les conditions écologiques et le paysage permettent la pratique de l’agriculture et de l’élevage. Cependant, au-delà de l’agriculture, la forte personnalité des groupes néolithiques de cette période est avant tout fondée sur les pratiques funéraires. Le terme consacré par P. Bosch Gimpera au début du XXe s. de « culture des Sepulcros de fosa » n’a jamais été remis en cause, et continue d’être abondamment utilisé. Le contraste est d’autant plus frappant avec les données funéraires concernant les périodes précédentes en Péninsule ibérique, qu’il s’agisse du Mésolithique ou du Néolithique : elles restent très pauvres, à l’exception notable des nombreuses sépultures mésolithiques associées aux amas coquilliers mis au jour dans les estuaires portugais du Tage et du Sado, soit plus de 300 sépultures. De fait, cette exception ne fait que souligner qu’il n’y a guère plus d’une vingtaine de sépultures mésolithiques dans le reste de la Péninsule ibérique (Los Canes, El Collado, Mas Nou, La Braña, etc) et à peine plus pour le Néolithique ancien (La Lámpara, Can Sadurní, Cascajos ou Caldeirao, entre autres).