De l’éducation des femmes en français, langue seconde, dans les Pays-Bas des XVIe-XIXe siècles

Dans les Pays-Bas des XVIe-XIXe siècles, l’éducation des filles en français, langue seconde est courante dans les milieux de la bourgeoisie et de l’aristocratie. Elle se fait à l’école par les soins d’une maîtresse souvent épouse du maître d’école pour garçons, demoiselle célibataire ou institutrice dans la structure scolaire du XIXe siècle, souvent bien instruite et autrice. Fréquemment confiée à une gouvernante francophone au XVIIIe siècle, elle se fait aussi à la maison où la mère de famille ne néglige pas son rôle de contrôle. L’éducation des filles ne vise pas à faire des « savantes » ou... Mehr ...

Verfasser: Van Strien-Chardonneau, Madeleine
Kok Escalle, Marie-Christine
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2022
Verlag/Hrsg.: Société Internationale pour l’Histoire du Français Langue Étrangère ou Seconde‎
Schlagwörter: Pays-Bas / Temps Modernes / éducation des filles / enseignement en français / The Netherlands / Modern Ages / girl’s French education / female schools teachers
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26811983
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
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Link(s) : http://journals.openedition.org/dhfles/8388

Dans les Pays-Bas des XVIe-XIXe siècles, l’éducation des filles en français, langue seconde est courante dans les milieux de la bourgeoisie et de l’aristocratie. Elle se fait à l’école par les soins d’une maîtresse souvent épouse du maître d’école pour garçons, demoiselle célibataire ou institutrice dans la structure scolaire du XIXe siècle, souvent bien instruite et autrice. Fréquemment confiée à une gouvernante francophone au XVIIIe siècle, elle se fait aussi à la maison où la mère de famille ne néglige pas son rôle de contrôle. L’éducation des filles ne vise pas à faire des « savantes » ou des « coquettes » mais des ménagères, épouses et mères raisonnables et aimantes, hôtesses accomplies, au rôle social non négligeable. ; In 16th-19th century Holland young ladies of the aristocracy and upper middle classes were commonly educated in French, their second language. They frequented institutions often directed by the wife of the owner of the local French school for boys, or an unmarried lady or in the well-organized nineteenth-century school system, a well-educated female teacher who sometimes was the authoress of a school manual. In the eighteenth century this work was frequently entrusted to a French speaking governess who lived with the family and was duly supervised by the girls’ mother. The aim of their education was not to turn them into bluestockings or coquettes but to prepare them for their role as head of a prominent household, a reasonable and loving wife and mother, an attentive hostess and capable of playing her part in the local community.