Transferts de fonds des migrants vers les pays du Maghreb : quel impact sur le taux de change effectif réel ?

Présentation au IXème Colloque international PS2D, DEVELOPPEMENT INCLUSIF ET DURABLE AU SUD DE LA MEDITERRANEE, 6-8 avril 2017, Hammamet, Tunisie. ; L'impact des transferts de fonds sur le taux de change effectif réel est analysé pour un panel de trois pays du Maghreb, la Tunisie, le Maroc et l'Algérie entre 1980 et 2015, à l'aide d'un modèle en panel dynamique autorégressif à retards échelonnés (ARDL) qui permet d'analyser aussi bien la relation de court et de long terme. Les résultats montrent, contrairement à ce qui est trouvé pour les pays d'Amérique latine, que l'afflux de capitaux sous f... Mehr ...

Verfasser: Nefzi, Nader
Oudinet, Joël
Soussi, Mouez
Dokumenttyp: preprint
Erscheinungsdatum: 2017
Verlag/Hrsg.: HAL CCSD
Schlagwörter: Migration / Envois d'argent / taux de change effectif réel / Dutch Disease / syndrome hollandais / Algérie / Maroc / Tunisie / JEL: F - International Economics/F.F2 - International Factor Movements and International Business/F.F2.F22 - International Migration / JEL: F - International Economics/F.F2 - International Factor Movements and International Business/F.F2.F24 - Remittances / JEL: F - International Economics/F.F3 - International Finance/F.F3.F31 - Foreign Exchange / [SHS.ECO]Humanities and Social Sciences/Economics and Finance
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26735360
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://hal.science/hal-01539215

Présentation au IXème Colloque international PS2D, DEVELOPPEMENT INCLUSIF ET DURABLE AU SUD DE LA MEDITERRANEE, 6-8 avril 2017, Hammamet, Tunisie. ; L'impact des transferts de fonds sur le taux de change effectif réel est analysé pour un panel de trois pays du Maghreb, la Tunisie, le Maroc et l'Algérie entre 1980 et 2015, à l'aide d'un modèle en panel dynamique autorégressif à retards échelonnés (ARDL) qui permet d'analyser aussi bien la relation de court et de long terme. Les résultats montrent, contrairement à ce qui est trouvé pour les pays d'Amérique latine, que l'afflux de capitaux sous forme de transferts de fonds par les migrants entraîne, non pas une appréciation, mais une très légère dépréciation du taux de change effectif réel. En conséquence, les envois de fonds par leur impact sur le taux de change n'ont pas d'incidence négative sur la compétitivité prix des trois pays du Maghreb. Cet effet est légèrement plus marqué en Algérie qu'en Tunisie ou au Maroc. L'usage des transferts par les familles récipiendaires, les caractéristiques contra cycliques des entrées de devise, via les transferts des migrants et la politique de change menée réduisent ce risque d'appréciation du change, nommé « syndrome hollandais ».