La presse d’information comme contre-pouvoir politique : Lettre à François Hollande par Christophe Barbier

National audience ; Le journaliste et directeur de la rédaction de L’Express, Christophe Barbier, livre à ses lecteurs une Lettre à François Hollande le jour de l’élection de ce dernier à la Présidence de la République. Dans un style toujours aussi ampoulé et inspiré, mais se faisant plus long – et donc plus solennel – qu’à l’accoutumée, le verbeux Barbier, volontiers donneur de leçons, se pose en censeur implacable avant même l’investiture du nouveau chef d’Etat. Les maîtres-mots de son texte qui sonne comme un avertissement sont « doutes », « défiance », « déception » (éventuelle). L’Express... Mehr ...

Verfasser: Latchimy, Georges
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2014
Verlag/Hrsg.: HAL CCSD
Schlagwörter: [SHS.INFO]Humanities and Social Sciences/Library and information sciences
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26725870
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://hal.univ-reunion.fr/hal-02267895

National audience ; Le journaliste et directeur de la rédaction de L’Express, Christophe Barbier, livre à ses lecteurs une Lettre à François Hollande le jour de l’élection de ce dernier à la Présidence de la République. Dans un style toujours aussi ampoulé et inspiré, mais se faisant plus long – et donc plus solennel – qu’à l’accoutumée, le verbeux Barbier, volontiers donneur de leçons, se pose en censeur implacable avant même l’investiture du nouveau chef d’Etat. Les maîtres-mots de son texte qui sonne comme un avertissement sont « doutes », « défiance », « déception » (éventuelle). L’Express s’est voulu « au-dessus de la mêlée » et sans parti pris durant la campagne électorale mais il n’en reste pas moins que son directeur, s’il est un esprit libre, souvent progressiste sur les questions de société, se fait le chantre d’un libéralisme économique, d’une droite que l’on pourrait qualifier d’intellectuelle et d’indépendante. Il y a ainsi comme un arrière-goût d’amertume en filigrane de ce long éditorial chez un auteur qui a passé les derniers mois de la campagne à courir les plateaux télé pour expliquer que tout était encore possible pour Nicolas Sarkozy quant au résultat final alors que l’ensemble des sondages prédisaient depuis longtemps le contraire.