Sociétés scientifiques, musées, universités

Cet article décrit comment, en Belgique, l’attention portée à l’archéologie coloniale, partie des sociétés spécialisées, s’est déplacée vers les musées puis vers les universités. Comparée à l’archéologie belge nationale, l’archéologie coloniale a bénéficié tardivement d’une reconnaissance institutionnelle et ce, avec la création d’une section anthropologique au sein du Musée du Congo, en 1898. La présente étude souligne également la manière dont les objets archéologiques ont été impliqués dans des discussions typiquement occidentales portant sur « l’âge de l’Homme », sur l’existence ou la non-... Mehr ...

Verfasser: Couttenier , Maarten
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2014
Verlag/Hrsg.: Editions de la maison des sciences de l'homme
Schlagwörter: Belgium / Congo / diffusionism / evolutionism / institutionalisation / diffusionnisme / évolutionnisme / institutionnalisation
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26583986
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://journals.openedition.org/nda/1636

Cet article décrit comment, en Belgique, l’attention portée à l’archéologie coloniale, partie des sociétés spécialisées, s’est déplacée vers les musées puis vers les universités. Comparée à l’archéologie belge nationale, l’archéologie coloniale a bénéficié tardivement d’une reconnaissance institutionnelle et ce, avec la création d’une section anthropologique au sein du Musée du Congo, en 1898. La présente étude souligne également la manière dont les objets archéologiques ont été impliqués dans des discussions typiquement occidentales portant sur « l’âge de l’Homme », sur l’existence ou la non-existence de « stades d’évolution » dans la culture matérielle et sur la distribution mondiale des différentes « races » humaines. ; This article discusses how the focus on colonial archaeology in Belgium moved from scientific societies to museums and universities. In comparison to the Belgian national archaeology, its colonial counterpart acquired its institutional recognition in a later stage with the creation of the anthropological section in the Congo Museum in 1898. Attention is also paid to the way in which Congolese archaeological objects were integrated within typically western discourses on the “antiquity of man”, the existence of “evolution phases” in material culture and the worldwide dispersion op the different human “races”.