Le beffroi de Mons : En voyage : France et Belgique, Alpes et Pyrénées

Plume et encre brune sur papier (208 x 270 mm) ; À partir de 1834, Victor Hugo consacre chaque année quelques semaines d'été à voyager avec Juliette Drouet, sa compagne. Leur liaison est affichée et notoire, y compris auprès de l’épouse du poète et de leurs enfants. Repos nécessaire après l'effort créateur, ces vacances sont en même temps d'une grande richesse créative. En se rendant en Belgique et dans le Nord de la France, l'écrivain reprend la route de nombre de ses contemporains et amis qui l'y ont devancé, Sainte-Beuve, Michelet, Nerval et Théophile Gautier. Son itinéraire tout en «zigzag... Mehr ...

Verfasser: Victor Hugo (1802-1885), auteur et dessinateur
Dokumenttyp: still image
Erscheinungsdatum: 1837
Schlagwörter: essentiels / Le livre et l'écrit
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26567457
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://ark.bnf.fr/ark:/12148/mm132202293j

Plume et encre brune sur papier (208 x 270 mm) ; À partir de 1834, Victor Hugo consacre chaque année quelques semaines d'été à voyager avec Juliette Drouet, sa compagne. Leur liaison est affichée et notoire, y compris auprès de l’épouse du poète et de leurs enfants. Repos nécessaire après l'effort créateur, ces vacances sont en même temps d'une grande richesse créative. En se rendant en Belgique et dans le Nord de la France, l'écrivain reprend la route de nombre de ses contemporains et amis qui l'y ont devancé, Sainte-Beuve, Michelet, Nerval et Théophile Gautier. Son itinéraire tout en «zigzags sans fin», le conduit «partout où il y a une cathédrale, un hôtel de ville ou un Rubens». Il découvre l'architecture flamande, son «goût tourmenté et bizarre qui résulte ici du choc du Nord et du Midi, de la Flandre et de l'Espagne». Cette architecture ne cessera dès lors d'être présente dans son œuvre. Cette lettre, où le poète décrit et dessine le beffroi de Mons, est la cinquième qu'il adresse à sa femme Adèle depuis son départ: « Figure-toi une énorme cafetière flanquée au-dessous du ventre de quatre théières moins grosses. Ce serait laid si ce n'était pas grand. La grandeur sauve. Autour de ce genre de clochers imagine des places et des rues irrégulières, tortues, étroites souvent, bordées de hautes maisons de brique et de pierre à pignons taillés du quinzième siècle et à façades contournées du seizième, tu auras une idée d'une ville de Flandre. […] De temps en temps un carillon ravissant s'éveillant dans la grande tour (tour des théières).» ; téléchargeable