20 ans de coopération universitaire belgo-burundaise quelles leçons en tirer ?

En 2000, à la suite d’une rencontre totalement fortuite entre le recteur sortant de l’UB et une académique belge impliquée dans la coopération universitaire au développement en RDC, naît l’idée d’insérer dans les mécanismes de la coopération universitaire belge francophone au développement, deux nouveaux partenaires jusqu’alors ignorés : l’UNR et l’UB. De 2003 à 2019, plusieurs instruments de coopération au développement se succèdent, plusieurs projets et programmes lient l’UB à la CUD, devenue par la suite l’ARES. On en retiendra deux éléments remarquables : 1) les modalités de coopération un... Mehr ...

Verfasser: Klimis, Emmanuel
Moriceau, Julien
Dokumenttyp: conferenceObject
Erscheinungsdatum: 2019
Schlagwörter: Burundi / Belgique / coopération universitaire
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26555669
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/2078.3/266827

En 2000, à la suite d’une rencontre totalement fortuite entre le recteur sortant de l’UB et une académique belge impliquée dans la coopération universitaire au développement en RDC, naît l’idée d’insérer dans les mécanismes de la coopération universitaire belge francophone au développement, deux nouveaux partenaires jusqu’alors ignorés : l’UNR et l’UB. De 2003 à 2019, plusieurs instruments de coopération au développement se succèdent, plusieurs projets et programmes lient l’UB à la CUD, devenue par la suite l’ARES. On en retiendra deux éléments remarquables : 1) les modalités de coopération universitaire, principalement axées sur l’appui à des projets et programmes d’enseignement et de recherche et accessoirement relatives à des appuis aux services administratifs de l’institution, vont progressivement connaître un renversement d’équilibre, et finir par se concentrer avant tout sur l’appui institutionnel, et secondairement sur l’appui à l’enseignement et à la recherche ; 2) avec l’exception d’un programme français qui promettait beaucoup mais ne délivrait guère, et de la coopération belge néerlandophone qui répond, mais avec des volumes financiers moindres, à une toute autre logique, la coopération universitaire belge francophone a longtemps constitué la seule forme d’appui international à l’UB. La question que l’on souhaite aborder ici est celle, dans une réflexion sur la décolonisation de la recherche et des savoirs, de la part portée ou imposée par la Belgique, et de celle souhaitée par le Burundi, dans le développement de cette coopération.