Le G1000 en Belgique

Alors que les régimes démocratiques n’ont jamais été aussi répandus sur la planète et que paradoxalement une profonde crise de légitimité frappe les gouvernements représentatifs, la démocratie participative est souvent proposée comme une voie possible pour sortir de ce paradoxe . Mais pour que cette proposition réalise ce potentiel, pour qu’elle ne soit pas un simple alibi démocratique, il faut qu’elle soit également légitime. Or, et malgré leur développement exponentiel , toute forme de démocratie participative n’emporte pas automatiquement une telle légitimité. Il convient dès lors de défini... Mehr ...

Verfasser: Reuchamps, Min
Colloque EUROPA 2013 « La transparence de la décision publique en Europe : faire du citoyen un acteur ou restaurer la confiance ? »
Dokumenttyp: conferenceObject
Erscheinungsdatum: 2013
Schlagwörter: Démocratie délibérative / Participation / Belgique
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26554912
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/2078.1/146501

Alors que les régimes démocratiques n’ont jamais été aussi répandus sur la planète et que paradoxalement une profonde crise de légitimité frappe les gouvernements représentatifs, la démocratie participative est souvent proposée comme une voie possible pour sortir de ce paradoxe . Mais pour que cette proposition réalise ce potentiel, pour qu’elle ne soit pas un simple alibi démocratique, il faut qu’elle soit également légitime. Or, et malgré leur développement exponentiel , toute forme de démocratie participative n’emporte pas automatiquement une telle légitimité. Il convient dès lors de définir, dans un premier temps, quels sont les critères de légitimité pour un dispositif participatif et les appliquer, dans un second temps, à des dispositifs concrets. Ce chapitre propose une telle entreprise à l’endroit du G1000, une initiative participative qui a vu le jour en Belgique en 2011, au moment où ce pays était confronté à la plus longue crise politique depuis sa création en 1830. Dans cette perspective, nous explorerons la légitimité interne d’un processus participatif, en distinguant la légitimité en termes d’input, de throughput et d’output, ainsi que les conditions favorables à un tel processus.