Evaluation des puissances spécifiques de rivières de moyenne et de haute Belgique

peer reviewed ; Les puissances spécifiques ont été calculées à plus de septante stations hydrométriques situées dans des rivières dont la taille du bassin hydrographique varie d’une dizaine de km² à plus de 2500 km². Pour effectuer ce calcul, le débit à plein bord a été identifié à chacune de ces stations, la largeur du lit mineur et la pente longitudinale de la rivière y ont été mesurées. Des relations entre taille du bassin et valeur du débit à plein bord d’une part, entre taille du bassin et largeur du lit d’autre part, ont été mises en évidence et permettent d’individualiser certaines diff... Mehr ...

Verfasser: Petit, François
Hallot, Eric
Mols, J.
Houbrechts, Geoffrey
Dokumenttyp: journal article
Erscheinungsdatum: 2005
Verlag/Hrsg.: Société Géographique de Liège
Schlagwörter: puissance spécifique / débit à plein bord / style fluvial / typologie régionale / méandres / step-pool system / Physical / chemical / mathematical & earth Sciences / Earth sciences & physical geography / Physique / chimie / mathématiques & sciences de la terre / Sciences de la terre & géographie physique
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26551661
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://orbi.uliege.be/handle/2268/25625

peer reviewed ; Les puissances spécifiques ont été calculées à plus de septante stations hydrométriques situées dans des rivières dont la taille du bassin hydrographique varie d’une dizaine de km² à plus de 2500 km². Pour effectuer ce calcul, le débit à plein bord a été identifié à chacune de ces stations, la largeur du lit mineur et la pente longitudinale de la rivière y ont été mesurées. Des relations entre taille du bassin et valeur du débit à plein bord d’une part, entre taille du bassin et largeur du lit d’autre part, ont été mises en évidence et permettent d’individualiser certaines différenciations régionales. Au niveau des puissances spécifiques, on note un contraste très net entre les rivières du sud de l’Ardenne et celles du nord de l’Ardenne pour lesquelles on observe d’ailleurs un gradient est-ouest de décroissance des puissances. Les rivières du Condroz et de l’Entre-Vesdre-et-Meuse montrent des puissances intermédiaires. Celles de Hesbaye ont des valeurs très faibles. Les puissances spécifiques justifient certains points de la dynamique évolutive des lits : en Hesbaye où les rivières développent de faibles puissances (inférieures à 15 W/m²), le tracé du lit évolue peu en plusieurs siècles. Dans le sud de l’Ardenne (puissances inférieures à 30 W/m²), les méandres sont peu actifs et le cycle de la méandration est très largement supérieur au siècle. Dans l’Entre-Vesdre-et-Meuse, (puissance de l’ordre de 30 à 40 W/m²), les méandres libres sont actifs et on y observe des possibilités de réajustement du lit suite à des aménagements anthropiques. Nos observations s’écartent cependant de certaines valeurs-seuil proposées dans la littérature. Ainsi, le Geer (Hesbaye), malgré une puissance inférieure à 15 W/m², peut se réajuster et créer une méandration secondaire face à des contraintes extérieures. Dans des rivières telles que l’Ourthe en Famenne, malgré des puissances relativement élevées (supérieures à 50 à 70 W/m²), le cycle de la méandration est supérieur au siècle. Mais, toujours en Famenne, on observe ...