Le recours à la pratique d’automédication en Belgique, comme dans le reste de l’Europe, est courante. Cependant elle n’est pas sans risque pour le patient. Les interventions pharmaceutiques (IP) en automédication sont une des mesures permettant de limiter ce risque. Ainsi le pharmacien joue un rôle crucial dans la bonne gestion de l’utilisation des médicaments en automédication.L’étude présentée dans ce document est une étude descriptive des interventions pharmaceutiques en automédication dans la région de Liège (Belgique). Les trois substances actives qui ont provoquées le plus d’IP étaient l’ibuprofène, le paracétamol et la dompéridone particulièrement pour des motifs de contre-indication avec l’état physiopathologique du patient, pour un risque de surdosage ou simplement parce que qu’il s’agissait d’une demande de médicament à prescription médicale obligatoire.La détection de ces IP par les moyens du dialogue avec l’interlocuteur, l’historique patient et/ou le dossier pharmaceutique a pu permettre aux pharmaciens de dispenser les conseils et les solutions les mieux adaptés à la prise en charge du patient. Ces conseils ont, dans la grande majorité des cas, été acceptés par les patients.Cette étude a pu mettre en évidence le rôle essentiel de professionnel de santé compétent du pharmacien d’officine dans la prise en charge au quotidien des demandes spontanées des patients en automédication.