Un commentaire inconnu sur les nombres harmoniques (Paris, BnF, Lat. 2389, f. 35r-v)

La traduction (partielle) du Timée de Platon par Calcidius et son commentaire (IVe s.) sont au cœur de la réception médiévale de la philosophie et de la cosmologie antique. Le commentaire de Calcidius et les trois diagrammes d’harmonique qui, dans de nombreux témoins du texte, accompagnent et éclairent ce commentaire ont contribué par ailleurs à fonder une approche mathématico-philosophique de l’échelle heptatonique du Moyen Age occidental. Le commentaire qui fait l’objet de la présente édition a pour but d’éclairer la construction de cette échelle et de la partition de l’Âme du Monde. En l’ab... Mehr ...

Verfasser: Meyer, Christian
Dokumenttyp: preprint
Erscheinungsdatum: 2015
Verlag/Hrsg.: HAL CCSD
Schlagwörter: Platon / Timée / Calcidius / Macrobe / Boèce / philosophie / cosmologie / musique / nombres harmoniques / diagramme / Ame du Monde / Moyen Age / Österr Nationalbibl / Cod 278 / f 1r / Bruxelles / Bibl royale de Belgique / Ms 5093 / f 26v / Firenze / Bibl Naz Centrale / [SHS.MUSIQ]Humanities and Social Sciences/Musicology and performing arts
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26544730
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://hal.science/hal-01192709

La traduction (partielle) du Timée de Platon par Calcidius et son commentaire (IVe s.) sont au cœur de la réception médiévale de la philosophie et de la cosmologie antique. Le commentaire de Calcidius et les trois diagrammes d’harmonique qui, dans de nombreux témoins du texte, accompagnent et éclairent ce commentaire ont contribué par ailleurs à fonder une approche mathématico-philosophique de l’échelle heptatonique du Moyen Age occidental. Le commentaire qui fait l’objet de la présente édition a pour but d’éclairer la construction de cette échelle et de la partition de l’Âme du Monde. En l’absence du commentaire de Calcidius, l’auteur du présent commentaire témoigne d’une connaissance de l’Arithmétique de Boèce et du commentaire de Macrobe sur le Songe de Scipion. Le texte est parvenu par un unique témoin du XIIe siècle copié à la suite de la traduction du Timée (Paris, BnF, Lat. 2389, f. 35r-v).