International railroads and human mobility controls at the Franco-Belgian border (1840s-1860s)

L’article analyse l’impact de l’inauguration des réseaux de chemins de fer internationaux sur les contrôles transfrontaliers de la mobilité humaine à la frontière franco-belge. Il remet en question l’idée préconçue que ces réseaux mettaient un terme aux contrôles. Au contraire, cette recherche démontre que la Sûreté publique continuait à s’appuyer sur ces contrôles frontaliers, alors qu’elle développait des mesures d’observation des étrangers à l’intérieur du pays. L’article met en évidence la façon dont la Sûreté publique a joué un rôle primordial dans le rassemblement d’informations qui lui... Mehr ...

Verfasser: Feys, Torsten
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2019
Verlag/Hrsg.: Presses universitaires du Midi
Schlagwörter: migration / frontière / expulsion / chemin de fer / borderlands / railroads
Sprache: Englisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26503335
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://journals.openedition.org/diasporas/3305

L’article analyse l’impact de l’inauguration des réseaux de chemins de fer internationaux sur les contrôles transfrontaliers de la mobilité humaine à la frontière franco-belge. Il remet en question l’idée préconçue que ces réseaux mettaient un terme aux contrôles. Au contraire, cette recherche démontre que la Sûreté publique continuait à s’appuyer sur ces contrôles frontaliers, alors qu’elle développait des mesures d’observation des étrangers à l’intérieur du pays. L’article met en évidence la façon dont la Sûreté publique a joué un rôle primordial dans le rassemblement d’informations qui lui permirent d’expulser ceux qu’elle estimait indésirables. Les chemins de fer facilitaient les expulsions vers certains villages frontaliers sur le réseau, permettant que l’expulsion devienne un pilier central de la politique de migration en Belgique. ; The article analyses how international railroad connections affected controls of cross-border mobility at the Franco-Belgian border. It refutes the idea that railroads made an end to these controls. Conversely it shows how the Sûreté publique continued to rely on border checks while developing means of monitoring foreigners in the interior. The article highlights that the Sûreté developed into a well-oiled information gathering machine, which allowed it to coordinate the expulsion of whom it deemed undesirable. Railroads greatly facilitated these expulsions toward a limited amount of border points. This infrastructure allowed expulsion to become a central pillar of Belgium’s migration policies.