Promouvoir la littératie en santé dans la première ligne. Les leçons de 24 pratiques en Belgique.

Ces dernières années, la ‘littératie – ou les compétences – en santé’ (la traduction courante de l’expression anglaise health literacy) suscite un intérêt croissant dans le secteur des soins de santé. Ce concept a aussi pris un sens plus large, qui va bien au-delà de la communication et de l’éducation. Selon une définition récente et souvent utilisée, la ‘littératie en santé’ comprend ‘la connaissance, la motivation et la capacité de personnes permettant d’avoir accès à des informations sur la santé, de les comprendre, de les évaluer et de les appliquer en... Mehr ...

Verfasser: Van den Broucke, Stephan
Vandenbroeck, Philippe
Boon, Kaat
Bravo, Anna Maria
Dokumenttyp: report
Erscheinungsdatum: 2021
Verlag/Hrsg.: Fondation Roi Baudouin
Schlagwörter: littératie en santé
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-28515901
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/2078.1/253749

Ces dernières années, la ‘littératie – ou les compétences – en santé’ (la traduction courante de l’expression anglaise health literacy) suscite un intérêt croissant dans le secteur des soins de santé. Ce concept a aussi pris un sens plus large, qui va bien au-delà de la communication et de l’éducation. Selon une définition récente et souvent utilisée, la ‘littératie en santé’ comprend ‘la connaissance, la motivation et la capacité de personnes permettant d’avoir accès à des informations sur la santé, de les comprendre, de les évaluer et de les appliquer en vue de prendre des décisions touchant aux soins de santé, à la prévention de maladies et à la promotion de la santé ainsi que de conserver ou d’améliorer la qualité de la vie’. Cet intérêt est nécessaire : d’après de récentes recherches internationales, plus d’un tiers de la population – et les chiffres pour la Belgique sont du même ordre – possèdent de (trop) faibles compétences en santé et, de plus, certaines catégories sont particulièrement vulnérables. De plus en plus d’éléments indiquent également que ces compétences limitées en santé sont liées à des comportements moins favorables à une bonne santé, à une moins bonne compréhension de la maladie, à une moins bonne manière de se soigner, à une plus faible participation aux dépistages et aux vaccinations et à un moins grand usage d’autres services préventifs. La question figure donc de plus en plus souvent à l’agenda politique, national et international, d’autant plus qu’elle s’inscrit dans deux évolutions plus larges : la tendance à des soins plus relationnels, en dialogue, et la disponibilité extrêmement étendue d’informations sur la santé. On peut parler d’un changement de paradigme : on passe d’un modèle de déficit individuel à un modèle systémique. L’accent est davantage mis sur l’adéquation entre les compétences des individus et les exigences du système de soin. S’attaquer à la ...